Les lieux indépendants appuient leur fonctionnement sur une articulation entre l’autofinancement, la perception de subventions et une redistribution à des associations locales, et l’essentiel engagement des équipes. Cherchant à faire cohabiter en leurs projets artistiques et culturels, un projet politique, une exigence de création artistique, un véritable rapport au territoire et aux publics, ils renouent avec une approche de l’art en prise directe avec l’espace public. Loin des démarches lucratives, ces activités répondent à des besoins individuels et collectifs, et nécessitent le soutien public. Si la première richesse, chiffrable, est certainement la création d’emploi, l’essentiel de ce qui est créé se traduit surtout en imaginaire, en rencontres, en pratiques artistiques, en ouverture sur l’Autre, en émancipation de l’individu… Autant de richesses humaines, artistiques, culturelles qui ne peuvent se traduire financièrement ! Ne serait-il pas temps de reconsidérer la richesse ? De contourner les modes admis par l’idéologie libérale
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Source : Actes if